Première Spider hybride rechargeable de la marque au Cheval Cabré, la SF90 Spider établit de nouvelles références en matière de performance et d’innovation, non seulement dans sa gamme, mais aussi pour l’ensemble du secteur des voitures de sport. Ce nouveau cabriolet offre la même puissance et les mêmes performances record que la SF90 Stradale, avec encore plus de plaisir de conduite et de polyvalence, grâce à la toute dernière version de toit rétractable emblématique de Ferrari. La SF90 Spider est ainsi la voiture idéale pour les amateurs de sensations fortes qui exigent à la fois l'excellence de la technologie Ferrari tout en profitant du plaisir et de la polyvalence d'une conduite en cabriolet.

La SF90 Spider possède une architecture hybride rechargeable dans laquelle le moteur thermique est intégré à deux moteurs électriques à l’avant, dotés du système RAC-e (Régulateur d’angle, électrique), et à l’arrière dérivé d'une innovation de la marque italienne pour la Formule 1 et dont il prend le nom, le MGUK (Motor Generator Unit, Kinetic). La synergie entre le moteur thermique et les moteurs électriques offre un maximum de 1 000 ch et place la SF90 Spider au sommet non seulement de sa catégorie, mais aussi de la gamme issue des usines de Maranello.

Plus que l’unité de mesure concernée, le nombre 1 000 change de symbolique selon l’objet qu’il caractérise. Mille kilogrammes, c’est beaucoup (même si "personne n'est gros" selon Obélix). Mais dans le même temps, il n’existe plus beaucoup de voitures homologuées à moins d’une tonne. Dans un autre registre de puissance, mille chevaux, ça cause. Mais il en faut 20 fois plus pour faire décoller un banal Airbus A320. Une certitude, dans toutes ces considérations hautement philosophiques : 1 000 chevaux entre les quatre roues d’un cabriolet homologué pour la route, c’est insensé.

Comme le coupé baptisé Stradale, cette Spider est en effet hybride rechargeable. Ici, on ne vise pas directement l’économie de carburant, mais bien la performance pure tout en diminuant les émissions de CO2 et donc, dans certains pays, le malus afférent lors de l’achat. Pour jouer sur ces deux terrains, à Maranello, on a mis les petits plats dans les grands. La chaîne de traction électrique de la SF est d’une complexité inédite. Jugez plutôt : trois moteurs électriques, un à l’arrière et deux à l’avant. Leur puissance cumulée atteint 220 ch mais seuls les moteurs avant, déjà forts de 135 ch, permettent à la SF de rouler sans carburant. Ils sont alimentés par une petite batterie de 8 kWh, qui se recharge très vite. L’autonomie électrique ne dépasse pas 25 km dans le meilleur des cas mais le typage “puissance” de tous ces organes permet d’atteindre 135 km/h sans démarrer le V8

Percuté par la violence d'une accélération inimaginable, compressé dans le baquet mais sidéré par la facilité avec laquelle la SF90 distribue aux quatre roues cette cavalerie invraisemblable, savourons l'instant. Un coup d'œil au compteur, interdit par la vitesse atteinte en 3 ou 4 secondes, on relâche l'accélérateur. On viens de prendre le premier shoot. Evidemment, il faut recommencer, autant pour y croire que pour se délecter une nouvelle fois. Avec un 0 à 100 km/h annoncé en 2,5 secondes, rendez-vous compte que l’hypercar italienne matche une Formule 1… Et il ne faut à la SF90 que 6,7 secondes pour atteindre 200 km/h. Lunaire.

Après l'étonnement et la prise de conscience de ce que qu'on tiens entre les mains, pneus en température, on s'applique à conduire, exploiter au mieux cette machine tout droit sortie de l'enfer. Les performances d'un autre monde et la facilité d'exploitation permettent de maintenir un rythme de croisière impensable avant de l'avoir vécu, quel que soit le tracé. Alors que le paysage défile façon TGV – ou A320, on y revient... –, la SF demeure im-per-tur-bable. A chaque entrée de virage, le grip offert par le train avant est phénoménal – le Toque Vectoring aidant à pivoter. A la sortie de courbe, c'est le sans faute, on ne perd absolument rien de la puissance disponible, tant l'électronique pilote finement la motricité sans jamais castrer l'ensemble.

On en oublie aussi le revêtement sur lequel on évolue. En fait, plus la vitesse augmente, plus la SF90 vole au-dessus de la route mais sans jamais perdre le contact avec le bitume, grâce à un amortissement de très (très) haute volée. Sur l'asphalte un peu dégradé, il faut basculer en mode souple, qui ne dégrade en rien la rigueur du comportement et offre même un niveau de confort surprenant pour une telle sportive. Une prouesse. Dans cette récréation sans toit ni fin, le V8 4.0 litres biturbo produit un son sourd et puissant!

Nous pensons fort aux ingénieurs Ferrari et les remercions d’avoir pondu pareil missile. La mise au point exceptionnelle, qui rend exploitable un tel monstre, appelle en échange un peu de responsabilité au volant, car les repères de conduite sont bousculés. On ne s’attardera donc pas sur le demi-million d'euros réclamé par ce cabriolet avant personnalisation. Après tout, c’est aussi la somme que demande Virgin Galactique, l’entreprise fondée par le milliardaire Richard Brandson, pour un voyage dans l’espace. Lequel ne dure que quelques minutes…

Notre Ferrari SF90 Spider est francaise, 1ere main, immatriculée et beneficie du plan d'entretien Ferrari de 7 ans.